Napoléon III, emprisonné et désespéré, a orchestré une évasion audacieuse qui marquerait l'histoire. Déguisé en maçon, il a défié les autorités et les dangers pour recouvrer sa liberté. Découvrez comment l'Empereur a trompé ses geôliers et les surprenantes stratégies qui ont pavé sa fuite. Cette aventure pleine de ruses et de coups de théâtre vous révélera une facette méconnue du XIXe siècle.
Louis-Napoléon Bonaparte, futur Napoléon III, a été emprisonné au fort de Ham après une tentative de coup d'État en 1840. Cette tentative échouée visait à renverser Louis-Philippe et instaurer un nouvel empire. Capturé, il fut condamné à la prison à vie, mais sa captivité lui permit de se forger une image de martyr. Durant son incarcération, il écrivit des œuvres influentes comme "De l'extinction du paupérisme", prônant des idées socialistes.
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Malgré la lourde surveillance de 350 gardes armés, Louis-Napoléon jouissait de certaines commodités. Il avait accès à une bibliothèque bien fournie et un laboratoire pour ses expériences chimiques. Il partageait sa détention avec des compagnons fidèles, dont le général de Montholon et le docteur Conneau, ainsi qu'un valet et un cuisinier. Ces conditions lui permirent de rester actif intellectuellement et de maintenir des contacts influents.
Durant ses années de captivité, Louis-Napoléon reçut la visite de personnalités notables comme Alexandre Dumas et Louis Blanc. Ces interactions renforcèrent son réseau et son influence politique. En septembre 1845, préoccupé par la santé de son père, il demanda la permission de le visiter, mais essuyant un refus, il commença à élaborer son plan d'évasion.
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Pour échapper à la vigilance des gardes, Louis-Napoléon opta pour un déguisement astucieux. Il se rasa la barbe et la moustache, enfila une perruque noire et des vêtements de maçon, y compris un bonnet et des sabots. Ce choix de déguisement lui permit de se fondre parmi les ouvriers travaillant au fort.
Le 25 mai 1846, Napoléon III, qui s'était évadé de prison en 1846, mit son plan en action. Il utilisa une planche de sa bibliothèque pour dissimuler son visage en passant devant les gardes. Il créa une diversion en faisant aboyer son chien, distrayant ainsi les surveillants. Sa connaissance des routines des gardes facilita son passage à travers les portes de la forteresse.
Henri Conneau, son fidèle médecin, joua un rôle crucial en coordonnant l'évasion. Une fois hors des murs du fort, Louis-Napoléon rejoignit son valet, Thélin, qui l'attendait avec un véhicule. Ensemble, ils fuirent vers Bruxelles puis vers l'Angleterre, marquant le début d'un nouvel épisode dans sa quête de pouvoir.